2. lettre 2 | Maxime Actis & Marina Bellafaye

 

 

 

 



Salut Maxime,

Oui peut-être commencer ainsi pour commencer, un simple salut. Simplement commencer parce que sur / avec / autour / je ne sais pas / l’Anti-Œdipe, section p.134 à 162

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

derrière la vitre il pleut quand j’ai reçu ta lettre. J’étais assise pour voir, c’est drôle de voir que j’étais derrière une fenêtre. La table contre la fenêtre. Je me déplace. La table toujours au bord d’une fenêtre même quand elle est contre le mur.
On m’avait prêté une maison, et la table. J’ai occupé cette maison, la table aussi un temps. Un temps pas trop long. Très vite j’ai fait mes marques. Un couteau dans le bois, des gribouillis à la

 

surface avec un stylo bille
de digressions en digressions.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Je t’ai dit que j’écrirai des fenêtres.
Qu’est-ce qu’on écrit des fenêtres ?

 

. des images qu’il y a derrière la vitre. Aujourd’hui encore je suis dans une autre maison. La table, celle où (à cet endroit) on écrit, celle où (et c’est le même endroit) on mange souvent se trouve derrière ou devant une
fenêtre.

 

Regarde dehors. Que vois-tu ?
encore humide de la pluie.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

… il fallait penser à la voie » pour dire ces chemins, des voies d’accès, une pensée toute faite déjà d’avance

 

 

quand je reste assise à ma table.

 

Quand je coupe les carottes je touche une certaine réalité. Je touche les carottes. Le fenêtre, le carreau, la vitre, on ne les touche pas souvent.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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